Taken from nantes.indymedia.org.
Les textes qui suivent sont deux parties d’une lettre écrite par Martin, prisonnier de “l’opération Phoenix”. Il veut partager ces mots avec chacun.
Premier texte:
“L’opération Phoenix” est basée sur la provocation amorcée par des agents de la police secrète. Leur but était de nous infiltrer et de nous accuser de s’organiser. Je soupçonne la police et les enquêteurs de manipuler les preuves. Ils pensent que nous plaiderons coupables mais notre confession représenterait juste un simple mensonge et nous ne pouvons pas laisser cela se produire!
Il est intéressant de voir comment chacun peut devenir une victime de la répression à travers des opérations d’infiltration arrangées. Les policiers ont tout orchestré pour nous acuser avec des intentions très claires d’inculper de nombreuses personnes. Ils ont voulu en faire une affaire de terrorisme alors ils l’ont créées. Leur tentative de nous réduire au silence sera un échec.
Ils veulent nous faire taire, mais ça ne marchera pas
Les textes qui suivent sont deux parties d’une lettre écrite par Martin, prisonnier de “l’opération Phoenix”. Il veut partager ces mots avec chacun.
Premier texte:
“L’opération Phoenix” est basée sur la provocation amorcée par des agents de la police secrète. Leur but était de nous infiltrer et de nous accuser de s’organiser. Je soupçonne la police et les enquêteurs de manipuler les preuves. Ils pensent que nous plaiderons coupables mais notre confession représenterait juste un simple mensonge et nous ne pouvons pas laisser cela se produire !
Il est intéressant de voir comment chacun peut devenir une victime de la répression à travers des opérations d’infiltration arrangées. Les policiers ont tout orchestré pour nous acuser avec des intentions très claires d’inculper de nombreuses personnes. Ils ont voulu en faire une affaire de terrorisme alors ils l’ont créées. Leur tentative de nous réduire au silence sera un échec.
Ils veulent nous faire taire, mais ça ne marchera pas. Ils veulent nous briser, mais ça ne marchera pas. Ils peuvent emprisonner nos corps, mais nos rêves, nos pensées et nos âmes ne le seront pas. Tout ça grâce à la solidarité de nos familles et compagnon-nes.
Les conditions de détention ne nous forceront pas à se rendre. Nous sommes maintenus en isolement, marchant menottés dans la cour de promenade de la prison. Le verre et les barreaux nous séparent lors des visites au parloir, séparés de nos proches sans modification pour les embrasser. Nous ne resterons pas silencieux et nous ne permettrons pas à l’oppression, la peur et l’impuissance d’être semées à l’intérieur de nos rêves, nos pensées et nos vies. Nous sommes prêts à faire face aux accusations absurdes et bientôt peut-être la vérité sera révélée et nous sortirons libres.
Deuxième texte:
Je n’ai jamais beaucoup pensé à moi-même, mais davantage aux autres. Dans le sens de la façon d’aider les autres quand les autres ont des ennuis. Faire rire les autres quand ils sont tristes ou leur offrir un câlin quand ils sont en souffrance. Comme beaucoup, je n’ai jamais compté pour moi-même, parce que je ne vis pas juste pour nous-mêmes mais pour les autres.
Je me remémore les moments que nous avons passés ensemble. Des repas collectifs, de la cuisine et tout ce qui nous a relié et que tout ça continuera, bien sûr.
Cette affaire n’est pas seulement absurde, mais n’a complètement aucun sens. Comme c’est incroyable de sentir que la police est prête à aller aussi loin pour faire croire à la société que les anarchistes sont mauvais. La police veut seulement contrôler les gens. Etre en mesure d’espionner chacun de nous. D’avoir des caméras partout, d’avoir chacun de nous sous surveillance pour emprisonner qui ils et toujours quand ils veulent.
Ils ne nous feront pas taire !
Ils ne nous briseront jamais !
La vérité nous rendra libres !
La lutte continue !
Les compagnon-nes nous permettrons ensemble de surmonter ces mauvais moments.
Salutation à vous tous et dans l’espoir que bientôt nous vous embrasserons.
En solidarité,
Le compagnon Martin.
. Ils veulent nous briser, mais ça ne marchera pas. Ils peuvent emprisonner nos corps, mais nos rêves, nos pensées et nos âmes ne le seront pas. Tout ça grâce à la solidarité de nos familles et compagnon-nes.
Les conditions de détention ne nous forceront pas à se rendre. Nous sommes maintenus en isolement, marchant menottés dans la cour de promenade de la prison. Le verre et les barreaux nous séparent lors des visites au parloir, séparés de nos proches sans modification pour les embrasser. Nous ne resterons pas silencieux et nous ne permettrons pas à l’oppression, la peur et l’impuissance d’être semées à l’intérieur de nos rêves, nos pensées et nos vies. Nous sommes prêts à faire face aux accusations absurdes et bientôt peut-être la vérité sera révélée et nous sortirons libres.
Deuxième texte:
Je n’ai jamais beaucoup pensé à moi-même, mais davantage aux autres. Dans le sens de la façon d’aider les autres quand les autres ont des ennuis. Faire rire les autres quand ils sont tristes ou leur offrir un câlin quand ils sont en souffrance. Comme beaucoup, je n’ai jamais compté pour moi-même, parce que je ne vis pas juste pour nous-mêmes mais pour les autres.
Je me remémore les moments que nous avons passés ensemble. Des repas collectifs, de la cuisine et tout ce qui nous a relié et que tout ça continuera, bien sûr.
Cette affaire n’est pas seulement absurde, mais n’a complètement aucun sens. Comme c’est incroyable de sentir que la police est prête à aller aussi loin pour faire croire à la société que les anarchistes sont mauvais. La police veut seulement contrôler les gens. Etre en mesure d’espionner chacun de nous. D’avoir des caméras partout, d’avoir chacun de nous sous surveillance pour emprisonner qui ils et toujours quand ils veulent.
Ils ne nous feront pas taire !
Ils ne nous briseront jamais !
La vérité nous rendra libres !
La lutte continue !
Les compagnon-nes nous permettrons ensemble de surmonter ces mauvais moments.
Salutation à vous tous et dans l’espoir que bientôt nous vous embrasserons.
En solidarité,
Le compagnon Martin.